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                                                               " K I S S Y "

     

    Elle se nomme "KISSY" et fait notre bonheur depuis sept années, maintenant. Nous l'avons adoptée dans un refuge de la région parisienne. C'est une adorable enjôleuse, à la limite du "pot de colle", mais qui s'en plaindrait, sinon moi lorsqu'elle s'accroche à mes vêtements , comme s'il s'agissait de sa survie et me tire des fils avec ses griffes !! A moi d'y parer !

    Sa robe est tigrée marron sur le dessus et son ventre tout blanc. De magnifiques yeux verts, très souvent "quémendeurs" de caresses, dès le petit déjeuner !... Mais qui, encore,  s'en plaindrait ? Sûrement pas moi ! Nous vivons en appartement, au second étage d'un immeuble, dans une petite résidence "champêtre" dirais-je et de conception peu ordinaire.  L'hiver,  Kissy hiberne mais l'été, elle établit "ses quartiers" sur la terrasse, souvent dans des poses de bien-être, presque d'indécence :

    Au début, il fallait être fermes, car elle s'octroyait le droit de sauter partout, comme au refuge où elle vivait précédemment,  et de "poser" sur un meuble, comme un bibelot ! Maintenant, elle a compris, tout va bien et elle coule des jours paisibles, pleins de sérénité !

    L'année dernière, il nous est arrivé une sacrée aventure ! Comme d'habitude, avec notre petit-fils, nous avions loué une petite maison, en Alsace, à Eguisheim, mais pour la première fois, avec un escalier pour y accéder. Kissy, en effet, partage nos vacances, nous ne la mettons pas dans "un centre d'hébergement provisoire" ! Arrivée là, elle a fait le tour de la maison et pris "ses marques" sur le balcon. La première semaine s'est déroulée tranquillement.

    Un jour, que nous recevions des amis, la porte était restée entr'ouverte, et Kissy, qui ne l'avait jamais fait auparavant est sortie... Pendans quinze jours nous ne l'avons plus revue ! Grand branlebas ! Nous l'avons cherchée partout, du garage à la cave et alentours, dans les jardins, les vignes... Nos amis logeurs, d'une infinie gentillesse se sont démenés avec nous : recherches, annonce passée dans le journal local, etc... Mais aucune de nos investigations n'a porté de fruit !

    La mort dans l'âme, notre location s'achevant, nous sommes rentrés dans nos pénates, dans l'attente d'un coup de fil nous annonçant qu'on l'avait retrouvée. Plus le temps passait et plus mon espoir s'amenuisait... S'était-elle perdue ? Avait-elle été prise dans un piège ? Souffrait-elle ? Avait-elle été récupérée par quelqu'un ? Toutes les hypothèses étaient plausibles...

    Et puis, un matin, la voix joyeuse et pleine de cet accent chantant, notre ami nous annonce que Kissy était revenue ! Les personnes occupant la location l'avaient entendue miauler sur le palier, s'attendant, sans aucun doute, à nous retrouver là... Nous ne saurons jamais, ni où elle était, ni ce qui lui était arrivé ! Elle est revenue comme elle était partie...  Apparemment, nous dit-on, elle est en forme et n'a subi ni violence ni privations...

    Comme nous devions passer une quinzaine de jours en Franche-Comté, distante de 180 km d'Eguisheim, nous sommes allés récupérer notre Kissy, bien soignée, en nous attendant, par notre ami dévoué. Quelle chaleur et quelle générosité chez ces personnes !

    kissy a retrouvé le jardin de la petite maison de Ray-sur-Saône, où nous séjournons, chaque année, auprès d'amis chers et où elle jouit d'une grande liberté, mais où, par contre, elle n'a jamais "fugué" !! La polissonne !!

     

                                                                                    Coryne H.

                                                                      

     

     

     

     


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    " LE CHAT POETE "

    Henri M E L L A

     

    Au vol d'un papillon, fôlatrant dans l'azur,

    Son attention s'éveille, et voilà qu'il renaît,

    Délaissant son repos,  tout à coup, il s'anime,

    Bondissant et sautant comme un joyeux cabri.

    Couleurs de la nature assorties à ses ailes,

    Le papillon poursuit son destin éphémère.

    Mais, notre jeune ami, se ravisant, soudain,

    S'assied dans la luzerne et, tout à coup, épris,

    Contemple, avec amour, petite créature,

    Dont le seul intérêt paraît sa joie de vivre.

    Il faut en profiter, la vie est bien trop brève,

    Pour gâcher un instant, volons, volons, volons !

    Et, notre chat poète, comprenant la leçon,

    S'émerveille à l'envi, les yeux pleins de couleurs !

     

    ©   Coryne H.

     

     


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    " LE PETIT PONT"


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    L'ARBRE CELESTE !

     

    Comme s'il avait chu

    En un présent céleste,

    Ses grands bras élevés,

    la foi d'une prière,

    De joyaux, azuré,

    Eclaire nos chemins,

    Scintillant de lumière !

     

    Oh ! TOI, L'ARBRE CELESTE !

    Ouvre nos yeux, nos coeurs,

    Vers un autre avenir,

    D'Amour et de Bonté.

    Que chaque âme, à sa vue,

    S'élève en une offrande

    Un don, une survie !

     

    Et que l'espoir humain,

    Chaque jour, par un geste,

    Vers autrui s'achemine,

    Tende main secourable,

    Apaise la souffrance,

    Et atténue l'angoisse,

    VERS LA PAIX... LE BONHEUR !

     Coryne H.

     

    Aux "Jardiniers de lumière" et à la Municipalité d'Ermont, en hommage à l'édification de l'arbre bleu, devant le Théâtre P. Fresnay. 2007


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    " Les Jarres"

    Dominique MAILLOCHON

     

     

    "  D I F F E R E N C E  "

     

    Comme un tableau abstrait,

    Les couleurs se percutent...

    Façade décrépie

    Hurlant son abandon.

    Les murs lézardés

    Ont mal de leurs blessures...

    De l'autre côté,

    De grosses jarres ventrues

    Aux tons flamboyants

    Arborent les couleurs de la vie...

    Choc de la "Différence"

     

    ©   Coryne H.


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