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    GRACE AU COEUR D'UNE ROSE...
     
     
     
    ( Poésie pré-classique )
     
     
    Je n'étais plus qu'une ombre en fin manteau de cendres...
    Sur le tertre où hurlait le vent de mon chagrin,
    La pluie, ourlant mes cils, rendait son bourlongrin
    Spongieux du malheur qu'un désamour engendre !
     
    Le sol gardait, pourtant, l'empreinte de mes pas
    Pesants de ma colère et lourds de ma tristesse
    Depuis mon ressenti de "l'indélicatesse"
    De celui qui disait m'aimer tant, ici-bas.
     
    Le gris du ciel mauvais, de sa vile étendue,
    Masquait mes horizons d'un voile sans pareil.
    Lors, mon âme et mon coeur, privés de leur soleil,
    N'étaient que ces errants, priant, la main tendue !
     
    Cela, c'était hier, car l'aurore, en ce jour,
    Me tend de beaux espoirs grâce au coeur d'une rose
    Me livrant son secret pour n'être point morose,
    Et voir, autour de moi, d'autres élans d'amour...
     
    Et depuis je me tourne, avec l'heur pour esclave,
    Vers des coeurs plus constants, pleins de belle amitié
    Aux sincères couleurs sans motif étudié,
    Quand les vrais sentiments n'ont rien qui les entrave !
     
    © Johanne HAUBER-BIETH
    Levallois-Perret. (France)
     
     

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    Elle n'est pas belle, ma KISSY, avec ses merveilleux yeux verts !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Théoriquement, là, elle était "censée" me regarder, la coquine ! Mais elle ne fait, vraiment, que ce qu'elle veut, c'est comme cela, les chats !!!

     

     

     

     


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     U N   C R I...

    ( Poésie Pro-classique)

    Je l'aime cette vie et je l'aime à jamais.

    Et je m'accroche ainsi tel un chat de montagne,

    A la Vie en cortège, aux êtres que j'aimais,

    De Provence et de l'Est, mais aussi de Bretagne...

     

    Parfois s'éteint la guerre au coucher du soleil,

    A l'aube floréale, au printemps qui m'enchante ;

    Je l'oublie un instant dans un songe vermeil,

    Quand s'éveille la Paix, c'est "ma" paix que je chante !

     

    Je pense à vous, souvent, parias de Delhi,

    A vous "blacks" des ghettos et vous, fils d'Erythrée,

    Qui n'êtes que malheurs perçus comme délits,

    Quand la misère perd une âme sinistrée...

     

    Je voudrais que mon cri transperce tous les coeurs

    Fasse taire la haine, apaise les consciences,

    Nous incite au partage, enfouisse les peurs,

    La vie est cet instant qui meuble nos silences...

    © Jacques LAMY

    Marseille - Bouches du Rhône - France.


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