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Bonjour !
Un petit événement, pour moi ! J'ai terminé le recueil de textes et poésies pour les enfants et j'ai le plaisir de vous présenter : "TERRE D'ENFANCE", dont voici la première page de couverture. Les textes ont une connotation humoristique, avec un brin de moralité et Il est illustré par mes amis artistes peintres, comme d'habitude et j'ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec ces artistes si talentueux.
36 Pages, illustré en couleur. J'ai ajouté des cadres aux illustrations pour faire "salon de peinture". Cela fait très joli ( de l'avis de mon entourage !)
Pour le prix de 13 €, frais de port compris. Si vous êtes tentés, n'hésitez pas à me le demander, je me ferai un plaisir de vous l'envoyer.
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A Thérèse...
Une femme discrète à l'humanité belle,
Aux tons subtils et doux d'une fine aquarelle.
Souvent, nous côtoyions, ici ou bien ailleurs,
Et c'était, pour nous deux, toujours un grand bonheur !
Sans relâche au profit de la belle écriture,
Dans son expression de si belle facture,
Sereinement, oeuvrait pour l'Aède écrivant,
Offrant, à son lecteur, l'aubade d'un instant...
Elle restera, pour nous, parfum d'intelligence,
Promenant, dans le vent de fière Provence
Silhouette menue et, d'un talent certain
Ouvrant, à chaque phrase, offrande d'un destin.
Poésie délicate, altière élégance,
Dans le flot de ses mots, chacun trouvait sa danse,
Et, dans le beau "Sillage", ruisseau dudit chantant,
Gardera, en nos coeurs, l'arôme du Printemps !
© Coryphee
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FRATERNITE UNIVERSELLE
Deux rosiers vivaient côte à côte,
Chacun dans un jardin voisin.
Seule, une clôture, peu haute,
les séparait. Par quel dessein
La nature, mauvais apôtre,
Voulut-elle qu'un des terrains
Fut beaucoup moins riche que l'autre ?
Or, les deux feuillages étreints
Des arbrisseaux ne semblaient guère
Souffrir de l'inégalité
De la fumure de leur terre.
En une belle unicité,
Leurs fleurs, rouge vif, élégantes,
Avaient vraiment même beauté...
Quoi d'anormal ? Entre deux plantes
Point de jalouse cruauté,
Elles n'ont pas évolué
Comme l'humaine créature !
Rien, entre elles, n'est altéré...
Voyez l'éclat de leur verdure !
Vous parliez de Fraternité ???
© Louis LABART
Ô ! P A I X !
Ô grandiose Paix des sylvestres espaces
Que rien ne vient troubler hormis le craquement
D'une branche brisée, lorsqu'une meute passe
Ou qu'ulule un hibou. Dans l'enchevêtrement
De tes buissons touffus, j'aime venir, souvent
Afin de m'épancher quand la gaîté s'efface...
immense Paix des champs, d'où ne devrait jaillir
Que le chant des oiseaux, la brise qui susurre;
Des mots remplis d'amour que rien ne vient salir
Mais que l'homme a trahi par sa conduite impure.
Je voudrais tant t'aimer, impossible désir,
Telle qu'en mon enfance, ô riante nature...
Et Paix, profonde enfin, où les méchancetés
Miraculeusement converties en prières
Ont perdu leur pouvoir, tous leurs débris jetés
Enfouis, sans recours, au fond des cimetières.
Les morts, pour les vivants, n'avaient que qualités ;
Chaque hommage l'atteste, imprimé dans la pierre !
Ô Paix, toi souveraine en rêve dans mon coeur
Si tu pouvais régner, ici bas, sans douleur...
© Louis LABART
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