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    " LE PAVILLON CHINOIS "
    Jean-Philippe AIZIER
    Infographie
     
     
    De ligne gracieuse épousant la ramure,
    Son charme oriental impose la beauté.
    Le trait est élégant en douce ciselure,
    Les pimpantes couleurs évoquent la gaîté.
     
    Stature octogonale en forme de pagode,
    Son double toit coiffé d'une sphère ton or,
    Petit havre de paix, dont on susurre l'ode,
    Font de cette oasis un somptueux décor.
     
    Les douces clarines sous la brise légère,
    Carillon cristallin dans l'éther azuré,
    Quatre lions, imposants, de posture altière,
    Protègent l'entité de ce temple sacré.
     
    Le bois, le minéral en subtile harmonie,
    Se marient, tendrement, en ce site ombragé,
    Discrètes fontaines chantonnant à l'envie,
    Le doux Credo du temps que l'on sait préservé.
     
    Vestige intemporel du siècle de lumière,
    Que nous importe, à nous, une telle expression !
    Son édification fut source de mystère...
    Il  détient, à nos yeux, sa valeur d'exception.
     
    ©  Coryphee

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     " LE PONT DU CABOUILLET "
    Jean-Philippe AIZIER
    Infographie
     
    Antoine de Villiers, châtelain avisé,
    Conçut ce noble pont d'agréable facture.
    Sous ses arches  jolies l'on venait "cabouiller"
    Remuer l'eau pour mieux attraper la friture...
     
    Son grand âge, pourtant, ne ternit nullement,
    Son charme et sa beauté, dont on "croqua" l'image.
    Dans ce décor ludique où, amoureusement,
    On flâne, à l'infini, en gai vagabondage...
     
    Sur chemin de halage, autrefois, les chevaux,
    Tiraient de lourds convois sur l'Oise nonchalante.
    Les bateaux de plaisance, à présent, sur ses eaux,
    Offrent aux amateurs escapade alléchante.
     
    Avec délectation, assiégeant son courant,
    Les cygnes et canards pactisent, à l'envie.
    Tandis, qu'un peu plus loin, amorçant son élan,
    Une jolie sirène, au plongeon, s'initie...
     
    Ici, douceur de vivre en l'ébauche d'un trait,
    Revêt, chaque bosquet, de suprême élégance.
    Et, dans cet écrin vert, de silence et de paix,
    Je loue ce paradis de folle exubérance.
     
    ©  Coryphee

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