•  

     

    A TOI, NOTRE FRERE,

     

     

    NOTRE AMI JEAN-CLAUDE...

     

    Nous évoquions, parfois, l'indicible lumière,

    Où chacun d'entre nous puiserait son espoir.

    Aujourd'hui, l'au-delà est, pour toi, la rivière,

    Où se mire ton âme, comme dans un miroir.

     

    Tu nous disais, souvent, tout là-haut, je m'en vais,

    En regardant le ciel, l'infini de l'absence.

    Lorsque, de notre terre, conscience tu reprenais,

    Le temps avait coulé, insondable vacance...

     

    Nous partagions complicité de l'écriture,

    Unissant notre émoi, sincère et authentique.

    Tu étais, le Poète, comme dans l'aventure,

    D'une âme pure et vraie, réalité pudique.

     

    Immense est notre peine, mais rien n'est oublié,

    Malgré les aléas d'une grande souffrance,

    Sur ton chemin de vie : Tendresse et Amitié,

    Recueilleront l'aura d'une belle existence.

     

    Ainsi, à cet instant, unissons en ferveur,

    Notre foi, notre espoir, en ce monde radieux.

    Nous souhaitons, pour toi, l'univers de splendeur,

    Où irradie l'Amour, infiniment précieux.

    © Coryphee


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  • A Thérèse...

    Une femme discrète à l'humanité belle,

    Aux tons subtils et doux d'une fine aquarelle.

    Souvent, nous côtoyions, ici ou bien ailleurs,

    Et c'était, pour nous deux, toujours un grand bonheur !

     

    Sans relâche au profit de la belle écriture,

     Dans son expression de si belle facture,

    Sereinement, oeuvrait pour l'Aède écrivant,

    Offrant, à son lecteur, l'aubade d'un instant...

     

     

    Elle restera, pour nous, parfum d'intelligence,

    Promenant, dans le vent de fière Provence

    Silhouette menue et, d'un talent certain

    Ouvrant, à chaque phrase, offrande d'un destin.

     

    Poésie délicate, altière élégance,

    Dans le flot de ses mots, chacun trouvait sa danse,

    Et, dans le beau "Sillage", ruisseau dudit chantant,

    Gardera, en nos coeurs, l'arôme du Printemps !

    ©   Coryphee

     

     


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  • FRATERNITE UNIVERSELLE

     

    Deux rosiers vivaient côte à côte,

    Chacun dans un jardin voisin.

    Seule, une clôture, peu haute,

    les séparait. Par quel dessein

    La nature, mauvais apôtre,

    Voulut-elle qu'un des terrains

    Fut beaucoup moins riche que l'autre ?

    Or, les deux feuillages étreints

    Des arbrisseaux ne semblaient guère

    Souffrir de l'inégalité

    De la fumure de leur terre.

    En une belle unicité,

    Leurs fleurs, rouge vif, élégantes,

    Avaient vraiment même beauté...

    Quoi d'anormal ? Entre deux plantes

    Point de jalouse cruauté,

    Elles n'ont pas évolué

    Comme l'humaine créature !

    Rien, entre elles, n'est altéré...

    Voyez l'éclat de leur verdure !

    Vous parliez de Fraternité ???

    © Louis LABART

     

     

    Ô !  P A I X !

     

    Ô grandiose Paix des sylvestres espaces

    Que rien ne vient troubler hormis le craquement

    D'une branche brisée, lorsqu'une meute passe

    Ou qu'ulule un hibou. Dans l'enchevêtrement

    De tes buissons touffus, j'aime venir, souvent

    Afin de m'épancher quand la gaîté s'efface...

     

    immense Paix des champs, d'où ne devrait jaillir

    Que le chant des oiseaux, la brise qui susurre;

    Des mots remplis d'amour que rien ne vient salir

    Mais que l'homme a trahi par sa conduite impure.

    Je voudrais tant t'aimer, impossible désir,

    Telle qu'en mon enfance, ô riante nature...

     

    Et Paix, profonde enfin, où les méchancetés

    Miraculeusement converties en prières

    Ont perdu leur pouvoir, tous leurs débris jetés

    Enfouis, sans recours, au fond des cimetières.

    Les morts, pour les vivants, n'avaient que qualités ;

    Chaque hommage l'atteste, imprimé dans la pierre !

     

    Ô Paix, toi souveraine en rêve dans mon coeur

    Si tu pouvais régner, ici bas, sans douleur...

    © Louis LABART


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