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Par coryphee le 9 Octobre 2009 à 17:40
A TOI, NOTRE FRERE,
NOTRE AMI JEAN-CLAUDE...
Nous évoquions, parfois, l'indicible lumière,
Où chacun d'entre nous puiserait son espoir.
Aujourd'hui, l'au-delà est, pour toi, la rivière,
Où se mire ton âme, comme dans un miroir.
Tu nous disais, souvent, tout là-haut, je m'en vais,
En regardant le ciel, l'infini de l'absence.
Lorsque, de notre terre, conscience tu reprenais,
Le temps avait coulé, insondable vacance...
Nous partagions complicité de l'écriture,
Unissant notre émoi, sincère et authentique.
Tu étais, le Poète, comme dans l'aventure,
D'une âme pure et vraie, réalité pudique.
Immense est notre peine, mais rien n'est oublié,
Malgré les aléas d'une grande souffrance,
Sur ton chemin de vie : Tendresse et Amitié,
Recueilleront l'aura d'une belle existence.
Ainsi, à cet instant, unissons en ferveur,
Notre foi, notre espoir, en ce monde radieux.
Nous souhaitons, pour toi, l'univers de splendeur,
Où irradie l'Amour, infiniment précieux.
© Coryphee
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Par coryphee le 13 Juillet 2009 à 19:41
A Thérèse...
Une femme discrète à l'humanité belle,
Aux tons subtils et doux d'une fine aquarelle.
Souvent, nous côtoyions, ici ou bien ailleurs,
Et c'était, pour nous deux, toujours un grand bonheur !
Sans relâche au profit de la belle écriture,
Dans son expression de si belle facture,
Sereinement, oeuvrait pour l'Aède écrivant,
Offrant, à son lecteur, l'aubade d'un instant...
Elle restera, pour nous, parfum d'intelligence,
Promenant, dans le vent de fière Provence
Silhouette menue et, d'un talent certain
Ouvrant, à chaque phrase, offrande d'un destin.
Poésie délicate, altière élégance,
Dans le flot de ses mots, chacun trouvait sa danse,
Et, dans le beau "Sillage", ruisseau dudit chantant,
Gardera, en nos coeurs, l'arôme du Printemps !
© Coryphee
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Par coryphee le 13 Juillet 2009 à 19:27
FRATERNITE UNIVERSELLE
Deux rosiers vivaient côte à côte,
Chacun dans un jardin voisin.
Seule, une clôture, peu haute,
les séparait. Par quel dessein
La nature, mauvais apôtre,
Voulut-elle qu'un des terrains
Fut beaucoup moins riche que l'autre ?
Or, les deux feuillages étreints
Des arbrisseaux ne semblaient guère
Souffrir de l'inégalité
De la fumure de leur terre.
En une belle unicité,
Leurs fleurs, rouge vif, élégantes,
Avaient vraiment même beauté...
Quoi d'anormal ? Entre deux plantes
Point de jalouse cruauté,
Elles n'ont pas évolué
Comme l'humaine créature !
Rien, entre elles, n'est altéré...
Voyez l'éclat de leur verdure !
Vous parliez de Fraternité ???
© Louis LABART
Ô ! P A I X !
Ô grandiose Paix des sylvestres espaces
Que rien ne vient troubler hormis le craquement
D'une branche brisée, lorsqu'une meute passe
Ou qu'ulule un hibou. Dans l'enchevêtrement
De tes buissons touffus, j'aime venir, souvent
Afin de m'épancher quand la gaîté s'efface...
immense Paix des champs, d'où ne devrait jaillir
Que le chant des oiseaux, la brise qui susurre;
Des mots remplis d'amour que rien ne vient salir
Mais que l'homme a trahi par sa conduite impure.
Je voudrais tant t'aimer, impossible désir,
Telle qu'en mon enfance, ô riante nature...
Et Paix, profonde enfin, où les méchancetés
Miraculeusement converties en prières
Ont perdu leur pouvoir, tous leurs débris jetés
Enfouis, sans recours, au fond des cimetières.
Les morts, pour les vivants, n'avaient que qualités ;
Chaque hommage l'atteste, imprimé dans la pierre !
Ô Paix, toi souveraine en rêve dans mon coeur
Si tu pouvais régner, ici bas, sans douleur...
© Louis LABART
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