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    Dominique MAILLOCHON  "Sur le quai"

     

     

    " LES BELLES VOYAGEUSES "

     

    Portant vives couleurs et de fière allure,

    Drapeaux flottant au vent en fine chevelure,

    Pour un bien long voyage, en quittant chaque port,

    Elles glissent sur l'eau, font partie du décor...

     

    Et, sur le pont, parfois, une belle envolée,

    De rires et de cris, en joyeuse échappée.

    Des enfants, gais, heureux, se poursuivent, chantant,

    Entre le ciel et l'onde en un jeu exaltant !

     

    Dans un doux clapotis, amarrées à la rive,

    Attendent, sagement l'aube d'une autre esquive.

    Et, lourdement lestées, partiront vaillamment,

    Vers d'autres horizons, voyage intermittent.

    ©    Coryne H.


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    "Femme Tahitienne"
    Belmiro DE SOUZA DA ROCHA

     

     

    " REVE SOLAIRE "

     

    Une aura de lumière

    Ocrée, semble l'étreindre,

    Dans un flou enivrant,

    Telle entité bénie.

    Sur sa peau lisse et nue,

    Sensuels rayons de miel.

    Nymphe de l'Eternel,

    Sur ta chair, en tes sens,

    Reçois l'aube première,

    Reçois source de vie.

    Aurore frémissante,

    Tu es devenue flamme !

    Baignée de bleu lagon,

    Ton corps devient icône !

    Ta grâce flamboyante,

    Invite mon regard,

    Au fantasme d'un songe,

    Oh Toi ! Rêve solaire !

     

    ©   Coryne H.

     

     

     

     


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  • "La petite Maison dans la Prairie"
     
    Dominique MAILLOCHON 

     

    " LA PETITE MAISON DANS LA PRAIRIE "

     

    Un flot discret et susurrant,

    Va, chantonnant dans la prairie,

    Comme une douce mélodie,

    Une belle onde, un fil d'argent.

     

    De grands genêts bordent sa rive.

    Un peu plus loin, havre secret,

    La maisonnette et son cachet.

    Dame Nature l'enjolive,

     

    D'une parure de douceur,

    Environnée d'un haut feuillage,

    Qu'une brise, en marivaudage,

    Caresse d'un brin de fraîcheur...

     

    Et, cette vue est si jolie,

    Qu'un peintre, ici, trouva raison,

    De son pinceau au diapason,

    Croqua l'ensemble, en harmonie !

     

    ©  Coryne H.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    "La guerre des Rois" de

    Bernard VERCRUYCE,

                                                       Peintre animalier à Auvers-sur-Oise

                                                             "Il met les chats en situation "

     

        Ma rencontre, avec Bernard, date d'il y a quelques années maintenant.

       Notre amour commun de ces délicieux compagnons m'a permis, au travers de ses      expositions d'abord et de sa connaissance, par la suite, d'apprécier cet homme charmant, discret, d'une grande simplicité et d'une humanité fort rare à notre époque.

    Né à Reims, Bernard se nourrit, dans un premier temps, de l'expérience de son grand-père Camille Van Hyfte, peintre du dimanche, de facture naïve. L'enfant, ébloui, découvre les toiles et les couleurs. "J'ai immédiatement su que je voulais faire comme lui". Mais, peintre, ce n'est pas un métier et Bernard dû s'armer de patience, au travers de divers métiers, avant de pouvoir s'adonner à sa passion !

    Il peint une première toile à l'âge de 10 ans, qui obtient l'approbation flatteuse d'un collectionneur d'art Anatole Jakovsky. Désormais, son destin est tout tracé : il sera peintre ! C'est en 1971 que Bernard commencera réellement sa carrière de peintre. Et, bien que sa première exposition n'ait pas eu le succès escompté - son expression déplaît de par une originalité un peu débridée - il est, de nouveau, encouragé par Jakovsky, qui lui conseille, amicalement, de n'écouter personne dans son art, pas même lui !

    Bernard poursuit donc son chemin solitaire, dans une expression classique, plus sobre, en autodidacte et voit, peu à peu, à force de travail, son talent s'affirmer. C'est en 1979 qu'il peint sa première toile dédiée au chat "Je ne savais pas comment dessiner un chat " J'ai été très inspiré par Duranton.

    "Par la suite, les chats sont venus, tout en douceur, dans mon travail. Je ne me suis pas vraiment rendu compte que le chat s'installait en moi". L'invasion de la gent féline dans sa vie - Sapho, Vénus, Cupidon, Gaston, Hollywood, Pastel, Cybèle, Bacchus, Hermès, Chloé, Fanfan - et bien d'autres, couronne le style où il peut, avec grand talent, introduire ses personnages "en situation", ce qui donne à ses oeuvres, un caractère ludique, champêtre, humoriste, dont, je le confesse, je me régale en y ajoutant des quatrains et des haïkus, dans mes livres ou dans des diaporamas. "Je me suis aperçu que je prenais un plaisir immense à peindre un chat, comme d'autres des nus ou des paysages. Le chat, c'est la perfection plastique" que Bernard confesse comparer à la femme.

    Ayant ateint une renommée mondiale, au travers de nombreuses expositions et distinctions, l'artiste sut conserver cette lucidité et cette humilité qui font de lui, un homme accompli professionnellement : des toiles d'une finesse et d'une originalité incomparables et un être humain d'une grande force spirituelle, puisant son inspiration dans de fulgurantes "prunelles mystiques"

    Source : "Les chats de Vercruyce"                             Coryphee

     

     

     


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    "  L A    C H A U M I E R E   "

     

    DE SOUZA DA ROCHA Belmiro

     

    J'ai rencontré ce personnage, car il s'agit bien d'un personnage, jovial, accueillant et, de surcroît, doté d'un coeur d'or, sur une exposition à Magny-en-Vexin, il y a quelques années, où un salon existait, à l'époque, organisé par Claudine... Je l'appelle par son prénom, comme nous tous, tant nous aimions son dynamisme et ses qualités d'organisatrice. Cette exposition fut arrêtée, il y a deux ans, pour d'ailleurs d'obscures raisons. Ces rencontres picturales donnaient lieu à des réjouissances conviviales ( repas en commun) et partage des idées, des opinions et, surtout, appréciation du travail de chacun, ainsi que du plaisir lorsque l'un de nous gagnait un prix ou vendait un tableau !

    Et ce fut le cas, justement, pour Belmiro ( parmi d'autres, bien sûr ), qui remporta un prix le week-end dernier, lors d'une exposition à la Salle Jacques BREL, à Mantes-la-Ville, pour une oeuvre délicieuse "Jardin Japonais" Aincourt, lors du Salon d'Automne 2006,  des Arts Mantevillois, où je fus reçue chaleureusement. 

    Belmiro peint beaucoup de paysages du Vexin, des scènes de campagne, mais aussi le jardin de Monet, des personnages issus de différentes ethnies dans le travail de la terre, un chercheur d'or, la récolte des patates douces, le marché aux épices, ainsi que d'aériennes danseuses d'opéra. Son style est chaleureux, simple, en harmonie avec lui-même. Il porte toujours un grand chapeau et lorsque vous le croisez, c'est un "énorme" sourire qui vous accueille, ainsi qu'une copieuse embrassade !

    J'aime ces artistes dont le talent n'eclipse pas la simplicité et l'humanité et qui, même s'ils sont honorés, conservent la tête sur les épaules et une chaleur humaine, bien rare à notre époque. Merci, Belmiro pour ces rencontres et aussi pour la gentillesse que tu déploies pour me faire connaître des salons où exposer la poésie illustrée. Belmiro voulait arrêter les expositions ( la fatigue, les trajets souvent longs et de nuit, après  les vernissages), mais ce n'est pas possible, il nous manquerait trop ! Alors, j'espère qu'il restera encore longtemps parmi nous pour nous faire partager, outre son talent, sa bonhommie et sa jovialité, si précieuses !

     

                                                                   ©   Coryne H.

     

     


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