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Par coryphee le 9 Octobre 2009 à 19:41"L'envolée des poètes"
Isabelle PLANTE
ETRE POETE...Bien souvent, les enfants nous demandent : Poète, c'est votre métier ?Bien sûr que non, être Poète, ce n'est pas vraiment un métier, je dirai plutôt que :- Etre Poète, c'est ouvrir ses yeux, son coeur, pour contempler la nature, s'en émerveiller et, surtout, ne rien faire pour la salir,- Etre Poète, c'est tendre l'oreille pour écouter les triades des oiseaux, leur donner à manger et à boire,- Etre Poète, c'est humer, chaque Printemps, le parfum des fleurs et planter des semis dans son jardin,- Etre Poète, c'est, chaque matin, embrasser ses parents, leur donner de l'Amour, ses amis, leur témoigner de l'Amitié, les deux sentiments les plus précieux en ce monde,- Etre Poète, c'est répandre, tout autour de nous, la chaleur de l'affection, de la compassion et de la solidarité, afin que nous puissions, tous, vivre en harmonie,- Etre Poète, c'est coucher, sur la feuille blanche nos émois, nos sentiments, nos bonheurs, afin de les partager avec les autres et leur donner, ainsi, de l'espoir et du courage.ETRE POETE, FINALEMENT, N'EST-CE PAS :LE PLUS BEAU METIER DU MONDE ?© Coryphee
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Par coryphee le 9 Octobre 2009 à 17:10" DECROCHER LA LUNE ! "Dans le paysage blanc de neige,Et le ciel clouté d'étoiles d'or,Martine a décidé, une drôle d'idée,De décrocher la Lune !Elle a posé sa grande échelle,Et tente de la fixer sur la Reine de la nuit.Elle pense, qu'une fois là-haut,La Lune réalisera ses rêves les plus fous.Le croyez-vous aussi ?Moi, je pense qu'il suffit d'y croire très fort,Et de travailler aussi beaucoupPour obtenir ce que l'on souhaite.Rien ne se réalise sans efforts et sans envie.Il faut persévérer et conserver la Foi,Pas besoin, pour cela, de décrocher la Lune...C'est, je crois, la leçonQue devrait apprendre Martine !ET VOUS, LES ENFANTS, QU'EN PENSEZ-VOUS ?© Coryphee
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Par coryphee le 12 Mars 2009 à 18:08
" LA VALSE DES CHATS "
Bernard VERCRUYCE
CONCERT IMPROMPTU
Ce matin, les matous du quartier,
Ont décidé de donner un concert.
Depuis longtemps, par la fenêtre donnant sur la rue,
Ils avaient remarqué un élégant piano,
Trônant dans le grand Salon.
En catimini, un par un, ils entrèrent dans la pièce
Et sautèrent sur le majestueux instrument.
Quelle chance ! le couvercle n'était pas rabattu.
Le piano avait du servir récemment.
Les notes cliqietèrent, s'élancèrent dans la pièce,
Tandis que les matous se relayaient
Sur les touches noires et blanches...
Evidemment, il arriva ce qui devait arriver,
Le maître de maison, attiré par ce vacarme discordant
Apparut dans l'embrasure de la porte...
Mais sensible à la beauté des jolis félins,
Posés sur le piano, tels des bibelots
Dans un claquement de mains
Intima à ses hôtes inattendus
De déguerpir, illico presto et,
Comprenant leur désir, il s'installa
Devant son instrument
Et entama un méliodeux concert
Pour un auditoire surprenant et médusé,
Groupé sur le trottoir d'en face !
© Coryne H.
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