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    Corinne POPLIMONT

    " ENTRELACS "


    La vie est souveraine en sa grande richesse,
    Elle nous interpelle et sa fière noblesse,
    Nous offre des trésors pour un oeil averti,
    Qui saura décrypter le bonheur travesti...

    Chaque aube qui renaît fait poindre l'espérance.
    Mais, quel sera ce jour ? Gaîté ? Désespérance ?
    Il nous sied, comme l'arbre et ses longs entrelacs,
    D'entrevoir, en nos coeurs, lueur de "l'AGORA".

    L'être humain, en son âme, est messager de vie,
    le poète a mission de léguer l'embellie.
    Offrons-nous, simplement, ce modeste présent,
    En un don essentiel et symbole fervent...

    L' A  M  O  U  R  !

    ©   Coryne H.


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  • " AUTOMNE "  

    André HAUTEMAISON



    " M E L A N C O L I E "

    Sous l'ombrqge discret, une journée s'achève,
    Deux fauteuils amoureux, se racontent sans trêve,
    Sous un ciel hésitant annonçant le trépas,
    D'une saison ardente, agonie d'apparat !

    Les arbres, au lointain, jouent à l'ombre chinoise,
    Câline ou bien perverse et, très souvent narquoise !
    Une journée prend fin, parsemant l'horizon,
    D'un voile ténébreux, allures d'abandon...

    Une senteur de mousse émane de la terre,
    Recouvrant, par endroit, une innocente pierre,
    Les feuilles répandues, lit de brisures d'or,
    Ravive souvenir d'un somptueux décor...

    Nostalgique chanson se faufile, furtive,
    Dans l'écrin des regrets, telle une enfant fautive.
    La morose oraison d'un roman terminé,
    Egrène le refrain des douceurs de l'ETE !

    ©  Coryphee





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  • "PROMENADE EN FORET"
    André HAUTEMAISON
    ( Attention : Tous droits réservés)


    " AU FIL DE L'ONDE "
    André HAUTEMAISON
    ( Attention : Tous droits réservés)


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  • E S P O I R   N O I R

     

    Quand ma peine m'entraîne
    Fantôme lactescent
    Au coeur incandescent
    Des terres africaines

    Bouillant d'un même sang
    Ma soeur à peau d'ébène,
    Je m'arrime à ta peine
    Au labeur incessant.

    Et nous puisons la vie
    Au ventre de l'Afrique
    A la source magique
    D'où me vient cette envie

    De nous rêver pareilles
    Ma soeur aux yeux de braise
    Pétries de même glaise
    Usées de mêmes veilles;

    La chaleur de l'enfant
    Lové contre ton dos
    La moire de ta peau
    Sous ta robe safran

    Ta démarche de Reine
    L'eau pure de tes rires
    De ce brûlant empire
    Te sacrent Souveraine

    Et ta victoire enchaîne
    Mon espoir renaissant
    Au coeur incandescent
    Des terres africaines.

    ©  Hélène BUSCAIL


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  • FEMME ETERNELLE


    Elle est l'onde qui passe au doux parfum de nuit,
    Comme un ruban de soie en ces heures trop brèves,
    Quand notre être s'abreuve à la source du rêve,
    Sous les reflets d'argent de la lune qui luit.

    Elle est la tendre fleur, celle que l'on respire,
    Dans la blonde clarté des instants vagabonds,
    Qui se laisse surprendre en son bel abandon,
    Par la main de l'amour, comme on cueille un sourire.

    Elle est le chant du monde et l'espoir de demain,
    L'immortelle beauté dans le coeur du poète,
    Et incarne, à nos yeux, la suprême conquête
    Quand se mêlent nos pas sur le même chemin.

    ©  Jean-Pierre MICHEL.


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