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" LA VALSE DES CHATS "
Bernard VERCRUYCE
CONCERT IMPROMPTU
Ce matin, les matous du quartier,
Ont décidé de donner un concert.
Depuis longtemps, par la fenêtre donnant sur la rue,
Ils avaient remarqué un élégant piano,
Trônant dans le grand Salon.
En catimini, un par un, ils entrèrent dans la pièce
Et sautèrent sur le majestueux instrument.
Quelle chance ! le couvercle n'était pas rabattu.
Le piano avait du servir récemment.
Les notes cliqietèrent, s'élancèrent dans la pièce,
Tandis que les matous se relayaient
Sur les touches noires et blanches...
Evidemment, il arriva ce qui devait arriver,
Le maître de maison, attiré par ce vacarme discordant
Apparut dans l'embrasure de la porte...
Mais sensible à la beauté des jolis félins,
Posés sur le piano, tels des bibelots
Dans un claquement de mains
Intima à ses hôtes inattendus
De déguerpir, illico presto et,
Comprenant leur désir, il s'installa
Devant son instrument
Et entama un méliodeux concert
Pour un auditoire surprenant et médusé,
Groupé sur le trottoir d'en face !
© Coryne H.
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" EN BONNE COMPAGNIE"
Bernard VERCRUYCE
Dans mon jardin secret coulent les jours heureux,
Mes amis, les oiseaux , les fleurs belle parure,
Auréolent ma vie en instants bienheureux,
Dans le divin cocon d'un doux nid de verdure.
© Coryne H.
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La musique, dit-on, adoucit bien l'usage,Laissons-nous donc charmer par les sons mélodieux,D'un tendre violoncelle au délicat langage,Qui bercera nos coeurs en accents délicieux.
© Coryne H.
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" CONVERSATION "Henri MELLA
Artiste Peintre à NAJAC (Aveyron)Graveur, Sculpteur et mon beau-frère
" CONVERSATION "
Elle murmure tout bas ou pétille d'éclat,
Intérêt captivé, confidence feutrée,
Comme un havre douillet, de l'Amitié parée,
Me semblent son objet, son reflet, son climat.
© Coryne H.
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SONGE D ' AUTOMNE
Dans le jardin du rêve en un sublime accord,
Mes mains se font musique au souffle de l'ivresse
Et la nuit se languit du désir qui paresse
Quand s'exale, au matin, le parfum de ton corps.
Des arbres frémissants sous la brise d'automne,
Au murmure soyeux comme une aile d'oiseau,
Glisse un ruban de lune en effleurant ta peau,
Comme un pâle reflet dans le jour qui frissonne.
Dans le jardin du rêve, à l'heure des adieux,
Complices éternels des amours éphémères,
S'enlacent les instants aux essences légères,
Pour s'en aller danser au fin fond de tes yeux.© Jean-Pierre MICHEL ( Janvier 2001 )
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